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Rien à raconter
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22 mai 2008

DE LA RELATIVITE

Des visages tristes, des pleurs qui creusent  leurs sillons le long de joues vaincues, un enfant qui console un père éperdu de douleur. Une région dévastée par une indicible douleur, une stupéfaction qui peint ses figures de désolation sur des faces rougies par l’émotion, des hommes terrassés, des femmes tétanisées, des jeunes gens errant et tenant encore un improbable étendard tentant de se cacher, penaud, dans des mains rendues inutiles, des chants éteints qui  ne résonnent plus dans le silence d’une ville sidérée, des rideaux baissés incapables de se relever, de l’hébétude en guise de croissants au lever d’un jour blafard et condamné à ne pas sourire , des rues désertes qui pourtant se vident de leur sens , une vie qui ralentit, des feux en pleine détresse qui restent au rouge et des caméras qui matent et des présentateurs qui audimatent et des spectateurs qui se repaissent de ce malheur qui a eu le bon goût de les épargner et le meilleur goût de les distraire.

La Chine, la Birmanie, vous n’y êtes pas, c’est sur la bonne ville de Lens que s’est abattu cet inconcevable malheur.

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Commentaires
T
Oui, bien sûr, on ne peut pas faire confiance aux mots, ils ne savent pas se taire ...
T
..ce produit qu'il est devenu, oui sans doute...
T
...ce qui est rassurant...
T
..le prix à payer...
M
Que tu le veuilles ou non, tu parles quand même de toi.... ;)
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